L’effervescence autour de l’apiculture urbaine

Dans de grandes villes comme Paris, on trouve désormais des ruches sur les toits et dans les jardins communautaires, ce qui permet de polliniser les cultures et de soutenir les populations locales d’abeilles. En plus de présenter un intérêt économique pour plusieurs citadins, l’apiculture urbaine offre de nombreuses opportunités éducatives pour enseigner aux jeunes et aux moins jeunes la relation entre les pollinisateurs et la production alimentaire.

Qu’est-ce qui affecte les populations d’abeilles ?

L’apiculture est en crise depuis 2006, lorsque les apiculteurs ont signalé pour la première fois la disparition soudaine de colonies entières. Des ruches ont été retrouvées abandonnées, à l’exception d’une reine solitaire, et les scientifiques sont restés perplexes. Aujourd’hui, ce phénomène est connu sous le nom de « syndrome d’effondrement des colonies », mais ses causes ne sont toujours pas comprises.

Les apiculteurs continuent de perdre jusqu’à 45 % de leurs ruches chaque hiver, tout en essayant de gérer des menaces venant de plusieurs directions. Les principaux suspects du trouble de l’effondrement des colonies sont les pesticides, en particulier ceux utilisés dans l’agriculture industrielle, et les parasites destructeurs qui envahissent les ruches et propagent des maladies.

  • Les néonicotinoïdes sont un groupe de pesticides courants dans l’industrie agricole. Les néonicotinoïdes sont utilisés dans la production du maïs, l’une des cultures les plus importantes de notre pays, ainsi que du blé, du soja et du coton. Ils altèrent également le comportement des abeilles, limitant leur capacité à récolter le nectar, et affaiblissent leur système immunitaire, les rendant plus vulnérables aux parasites et aux ravageurs.
  • Le varroa est un parasite qui s’attaque aux abeilles mellifères, affaiblissant les abeilles individuelles et infestant les ruches. En un à deux ans, le varroa peut anéantir une colonie d’abeilles.
  • Si le varroa est le parasite qui retient le plus l’attention, il n’est pas le seul à mettre en danger les populations d’abeilles. Les acariens de la trachée réduisent la production de miel et finissent par faire mourir les abeilles. Le petit coléoptère de la ruche est originaire d’Afrique subsaharienne et a provoqué une perte importante de colonies dans l’ensemble de la population d’abeilles.
  • La perte d’habitat est une autre grande menace pour les populations d’abeilles. Lorsque la quantité d’environnement naturel préservé diminue, il en va de même pour les habitats et les sources de nourriture des abeilles. Lorsque les abeilles n’ont pas assez de nourriture, elles ne peuvent pas repeupler leurs ruches.

Les populations d’abeilles sont peut-être menacées, mais il n’est pas trop tard pour faire la différence. En dépensant consciencieusement votre argent et en rendant votre maison plus accueillante pour les abeilles, vous pouvez contribuer à préserver la sécurité alimentaire du pays.

Que faire en cas de ruche bourdonneuse ?

De plus en plus d’apiculteurs posent la question : ruche bourdonneuse que faire ?

En principe, les apiculteurs utilisent plusieurs stratégies pour traiter une ruche bourdonneuse. L’une des meilleures méthodes à cet effet est de la combiner avec une colonie avec une reine fécondée forte.

En combinant les deux ruches, les abeilles vont se rencontrer doucement. Les membres de la colonie de la reine fécondée vont trier les ouvrières pondeuses et rétablir l’ordre. Après quelques jours, il sera possible de séparer à nouveau la colonie en deux parties si vous le souhaitez et donner une nouvelle reine buckfast à l’une d’entre elles.

Nouvelle reine pour l’ancienne colonie

Bien que ce ne soit pas courant, il arrive parfois qu’un apiculteur doive introduire une nouvelle reine dans une ancienne colonie. Cela se produit si la reine meurt ou arrête de pondre, ou si vous devez diviser une ruche et démarrer une nouvelle colonie.

Les signes d’une ruche sans reine comprennent le manque d’œufs et de larves, une baisse de votre population d’abeilles, une augmentation des réserves de miel et de pollen, la présence de cellules royales et des abeilles généralement irritables et agitées.

Sans reine, il n’y a pas d’œufs, et sans œufs, il n’y a pas de nouvelles abeilles. Ainsi, l’absence de reine peut éventuellement entraîner la perte de la colonie, si vous ne prenez pas de mesures pour résoudre le problème. Certaines colonies pourront résoudre le problème elles-mêmes en créant une nouvelle reine, mais cela ne se produit pas toujours.