Embrasser la voie de l’auto-entrepreneuriat offre l’opportunité d’opérer de manière autonome, une option fréquemment adoptée pour une activité complémentaire par les professionnels. La procédure débute avec une déclaration de commencement d’activité en ligne, ouvrant la voie à une activité légale et à l’accès à une multitude d’avantages, y compris des soutiens financiers à la création. Cependant, cette liberté s’accompagne d’obligations à ne pas négliger.
Comment devenir auto-entrepreneur en 3 étapes clés ?
La mise en place d’une micro-entreprise s’articule autour de trois étapes essentielles, simplifiées pour faciliter l’accès au statut :
- La domiciliation de la micro-entreprise, qui impose une adresse légale pour l’entreprise.
- La déclaration de début d’activité via le Guichet unique, une plateforme gérée par l’INPI.
- L’immatriculation de l’entreprise, automatisée à la suite de la déclaration.
Détails des étapes pour devenir auto-entrepreneur
Étape 1 : Domiciliation
Chaque entreprise se doit d’avoir une adresse de domiciliation, une exigence légale servant d’adresse administrative et juridique. Cette adresse, pouvant être le domicile personnel du professionnel, une société de domiciliation, un local commercial ou une pépinière d’entreprises, doit figurer sur tous les documents officiels et commerciaux.
Étape 2 : Déclaration de début d’activité
Le choix de l’adresse de domiciliation effectué, l’étape suivante consiste à déclarer l’activité en ligne via le Guichet unique. La micro-entreprise, bien qu’étant un statut et non une forme juridique, opère en tant qu’entreprise individuelle sous un régime simplifié. La déclaration en ligne requiert diverses informations personnelles et professionnelles, accompagnées de documents justificatifs.
Étape 3 : Immatriculation
Avec l’avènement du 1er janvier 2023, l’enregistrement au Registre National des Entreprises (RNE) est devenu une étape clé, complétée par l’inscription au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) pour les activités commerciales. Cette immatriculation suit directement la déclaration sans formalités additionnelles.
Après la déclaration : Que se passe-t-il ?
L’immatriculation réussie, l’auto-entrepreneur reçoit des documents essentiels pour son entreprise, lui permettant d’entamer son activité commerciale et de facturer ses clients. Cette étape marque aussi l’obtention du numéro SIREN et d’autres identifiants importants.
Ce qu’il faut savoir par rapport au statut d’auto-entrepreneur
Le statut est ouvert à une diversité de profils, avec des conditions d’accès largement inclusives, permettant ainsi à de nombreuses personnes de lancer leur activité. Les critères varient légèrement pour les mineurs et les non-ressortissants, mais restent dans un esprit d’ouverture.
Les obligations incontournables
Bien que bénéficiant d’un régime simplifié, l’auto-entrepreneur est tenu à des obligations spécifiques, telles que l’exercice d’une activité autorisée, le respect des plafonds de chiffre d’affaires et la déclaration périodique de ce dernier pour le calcul des cotisations sociales.
Avantages et inconvénients
Le statut d’auto-entrepreneur séduit par sa simplicité de création, sa gestion comptable allégée et ses régimes fiscal et social simplifiés. Cependant, il présente aussi des limites, comme une protection sociale réduite et une capacité de croissance encadrée par des seuils spécifiques. Si vous avez le moindre doute concernant ces aspactes, suivre une formation dédidée à la création d’une micro entreprise est essentiel. CréActifs en propose une sur mesure.
Aides disponibles
Diverses aides financières et supports sont proposés aux auto-entrepreneurs, allant de l’exonération partielle des cotisations sociales à des prêts d’honneur, soulignant l’engagement des structures d’accompagnement dans la réussite des projets entrepreneuriaux.
En résumé, devenir auto-entrepreneur est un parcours jalonné d’étapes claires, offrant une grande liberté d’activité tout en imposant le respect de certaines règles et obligations. Ce statut représente une option attractive pour ceux souhaitant entreprendre avec agilité, tout en bénéficiant d’un cadre réglementaire et de soutiens spécifiques à l’entrepreneuriat.