L’utilisation de solutions phytosanitaires est de plus en plus nécessaire pour assurer une protection adéquate des exploitations agricoles, en favorisant la prévention et le contrôle de tous types de parasites qui peuvent affecter la qualité des cultures et leur productivité. L’utilisation et le stockage des produits phytosanitaires sont sujet à plusieurs décrets et lois, notamment dans le Code de la Santé Publique et le Code du Travail entre autres, et toute utilisation abusive ou stockage inadéquat peuvent entraîner des risques.
Quelles sont les utilisations des produits phytosanitaires ?
En principe, tout agriculteur est supposé connaître les aspects essentiels qu’il doit prendre en compte lors de l’utilisation des traitements phytosanitaires, il contribuera à favoriser à la fois la croissance optimale des cultures dans les meilleures conditions possibles en tenant compte du respect des actions durables et respectueuses de l’environnement. En ce sens, il est important de prendre connaissance des principaux éléments pour une utilisation correcte et sûre des produits phytosanitaires.
Pour commencer, il faut savoir que les produits phytosanitaires à utiliser doivent être enregistrés et approuvés en France pour être utilisés. De même, pour assurer une sécurité maximale à l’agriculteur et à ses cultures, les produits périmés ne doivent jamais être utilisés. Il est préférable de les éliminer conformément aux critères de gestion des déchets.
Vous devez lire attentivement les instructions figurant sur l’emballage de chaque produit phytosanitaire avant d’appliquer le produit approprié. Les produits phytosanitaires doivent être stockés dans des armoires, des pièces ou des locaux prévus exclusivement à cet effet, verrouillés pour empêcher l’accès des personnes non autorisées.
Comment stocker les produits phytosanitaires ?
Le lieu de stockage des produits phytosanitaires doit être correctement marqué. Le local phytosanitaire est important pour la sécurité doit avoir un toit étanche, de préférence avec une couche d’isolation thermique, et le sol doit être imperméable et facile à nettoyer. Les conseils de sécurité et les procédures d’urgence, ainsi que les numéros de téléphone d’urgence, doivent être clairement visibles et les fiches de données de sécurité doivent être conservées dans les magasins sous forme papier.
Pour être conforme à la réglementation, le local de stockage phytosanitaire doit être doté d’un système de ventilation fiable ; il doit être situé dans une zone exempte d’humidité et aussi protégé que possible contre les températures extrêmes ; il doit être éloigné des masses d’eau de surface ou des puits d’extraction d’eau et des lieux ou zones susceptibles d’être inondés et séparé de tout local habité. Aucune matière végétale, denrée alimentaire ou aliment pour animaux ne peut être stocké dans un local phytosanitaire.
En outre, l’emplacement du local phytosanitaire doit garantir que les produits stockés soient séparés de tout autre type de produits et autres articles, notamment des matières végétales et des produits destinés à la consommation humaine ou animale. Les récipients conserveront l’étiquette originale intacte et parfaitement lisible. Une fois ouverts, si tout leur contenu n’est pas utilisé, le reste du produit doit être conservé dans le même récipient, avec le bouchon fermé et en gardant l’étiquette originale intacte et lisible. En outre, il est recommandé d’en savoir plus sur la règlementation pour être en conformité !
Conclusion :
Lorsque vous utilisez des produits phytosanitaires sur vos cultures, respectez toujours la dose indiquée par le fabricant, car c’est lui qui connaît le mieux les propriétés associées au produit en termes d’intensité et de durabilité. Évitez de pénétrer dans la parcelle immédiatement après l’application du traitement phytosanitaire, en respectant la période de réintroduction indiquée sur l’étiquette du produit.
Enfin, il est important de tenir un registre des produits utilisés et des traitements effectués dans votre exploitation. Ce suivi vous aidera à la fois à surveiller l’état de vos cultures et à tenir un inventaire des produits que vous utilisez et à déterminer s’ils doivent être remplacés ou non.